Du 4 au 10 novembre

RÉSIDENCE TERRE DE MIXES avec « JUST 2 OF US »

Kiala Nzavotunga & julien Tekeyan

 

LE SAMEDI 10 NOVEMBRE 2018

15h00 Atelier (sur inscription au 01 64 91 17 80)
19h30 SOIRÉE À TABLE ! Au goût des autres
Repas Africain (réservation obligatoire places limitées « Venez avec votre assiette et vos couverts »)
20h30 (entrée libre et réservation conseillée)

21h00 CONCERT avec JUST 2 OF US

Kiala Nzavotunga

Lead / guitar

Biographie Kiala Nzavotunga

Un artiste hors du commun aux références musicales riches grâce à son parcours artistique fait de rencontre et de partage. Kiala a partagé la scène avec de grands noms de la musique.

Afrobeat is a Black Beat

A Biography’ By Andy Morgan
Traduction : Saby

« L’Afrobeat est un pur son noir … Si vous écoutez du funk, de la soul ou du reggae, ce sont là les sons Africains que je joue, tout cela c’est de l’Afrobeat. »
Kiala doit le savoir : Ses soixante ans sur cette terre (de Kinshasa à Lagos avec Fela, de Ghettoblaster en Europe, au Japon et bien plus) ont été une odyssée de riffs et de rêves, d’opportunités et de déceptions, écumant les scènes tout en restant fidèle à ses racines africaines.
Il poursuit maintenant une autre voie avec The Afroblaster et leur tout nouvel album « Money ». La griffe est peut être différente, mais les sonorités sont, comme elles l’ont toujours été, noires-africaines, un Afrobeat, mixé, ayant mûri, vintage et authentique.
Kiala Nzavotunga a grandi dans la capitale congolaise, Kinshasa, en écoutant Miriam Makeba et du fado portugais que ses parents angolais appreçiaient particulièrement. Son père était accordéoniste mais il s’est mis à la guitare et au likembé et a finalement commencé à se produire sur scène en reprenant des covers un peu partout dans la capitale de Kinshasa avant de rejoindre le groupe du grand Joseph Kabasele, alias «Le Grand Kalle». Mais au début des années 70, la police a continué à faire pression sur les musiciens pour chanter les éloges du dictateur du Zaïre, le président Mobutu Sese Seko, Kiala a décidé de quitter sa patrie et parcourir l’Afrique durant quelques temps, dans l’objectif de s’imprégner de plus de styles, plus de rythmes. Se retrouvant dans une situation précaire au Nigeria, il a été obligé de vendre ses chaussures pour acheter un ticket d’autobus pour Lagos. Il avait pour objectif d’essayer de rencontrer Fela Kuti dans le but de demander son aide. Fela était le seul nigérian dont il ait jamais entendu parler. En fin de compte, il a réussi et Fela lui donna 50 Naira, une fortune en ce temps-là !

Kiala a passé quelques années à jouer avec la crème des groupes afro-rock nigériens : Eyes of Man, Aktion Funk Ensemble, Black Children et The Stormers …avant de rejoindre Egypt 80 en 1981. Il a joué sur le mythique album de Fela – « Original Suffererhead » et a fait d’innombrables concerts Au Shrine et ailleurs. Fela était un rude écuyer qui dirigeait les membres de son groupe comme une unité militaire, mais Kiala conserve un profond respect pour cet homme: «Il a de l’humour, il est humain, il respecte tout le monde. Je pense que c’est mon guide spirituel! »
Même Fela ne pouvait empêcher l’esprit et les pieds de Kiala d’errer. À Lagos, Kiala a rencontré les Français Stéphane Blaes et Romain Pugebet, il a accepté de les aider à lancer leur groupe Ghettoblaster. Il s’est envolé pour Paris avec le batteur d’Egypt 80 Ringo Avom et le percussionniste Udoh Essiet, tous se sont dirigés vers la péniche de Pugebet sur la Seine au quai d’Austerlitz.
Ghettoblaster est devenu le premier groupe Afrobeat d’Europe, révolutionnaire non seulement de par son style, pratiquement inconnu en Europe à cette époque, mais aussi grâce au mélange de musiciens noirs et blancs qui a fait sa particularité. Le groupe s’est également démarqué avec son live exceptionnel partout en Europe et aux États-Unis, en avant-première des : James Brown, Kassav, Albert King, Maceo Parker et Kool and The Gang, entre autres. Mais à la fin des années 1980, les choses ont commencé à mal tourner, surtout après que le bassiste Willy N’for soit tombé malade et en phase terminale, autre coup dur pour le groupe, le décès de la chanteuse Betty Ayaba dans de tragiques circonstances.
Kiala est alors parti vivre au Japon avec sa femme d’origine japonaise. Là-bas il découvre des affinités entre la musique japonaise et africaine et les explore dans ses collaborations avec les légendaires groupes japonais expérimentaux Jagatara et Vibrastrone. Il a alors fondé un nouveau groupe appelé One Love Connection, s’imprégnant d’autres rythmes africains, tels que le zébola du Congo.

Bien qu’il ait été assez pris – allers et retours entre Tokyo et Paris – il a quand même réussi à être productif.
À la demande d’un ami qui programmait le Festival de musique africaine en Hollande, Kiala a décidé de reformer en 1999 le groupe Ghettoblaster, de ce comeback est né l’album Niger River en 2003.
Toutefois, il n’y avait pas assez de volonté de la part des membres pour alimenter le projet dans la durée, alors Kiala s’est dirigé vers le producteur parisien Doctor L et son collectif Psyco et il a contribué à la sortie d’albums légendaires comme Psyco on da Bus (avec son vieil ami Tony Allen) et Electrobeat de Bamako (avec Issa Bagayoko).
En 2009, il enregistre l’album solo One Race mettant en vedette des musiciens francophones comme Rody Cereyon à la basse, Cyril Atel à la batterie, chapoté par le producteur Slim Pézin.
Hilaire Penda et Cyril Atef sont au cœur de la rythmique du nouvel album de Kiala : « Money ».
« J’ai un grand respect pour Hilaire, » dit Kiala, « il est comme mon frère. » Tous les beats que Kiala a posé, morceaux par morceaux, au fil des années qui sont passées, tous sont distillés dans les chansons du premier album « Money ». Toute cette richesse d’expérience a refait surface, des Afrobeats riches et nouveaux.
Kiala affirme que les chansons doivent avoir quelque chose à dire sur le monde dans lequel nous vivons. Et elles doivent le dire fort !
« Être Africain, que cela vous plaise ou non, vous devez l’avoir politiquement, idéologiquement à l’intérieur. C’est ça l’afrobeat. C’est comme le reggae : le reggae c’est prêcher, non pas les choses négatives, mais les choses que tu vois. »

Julien Tekeyan

Percussions / Synth Bass / Loops

Biographie Julien Tekeyan

Batteur et percussionniste né le 31 AOUT 1976, réalise un parcours et une carrière inspirés par de multiples expériences multiculturelles avec en prolongement de nombreux concerts, collaborations artistiques et discographiques en tant que musicien, compositeur et réalisateur …

FESTIVALS À l’INTERNATIONAL:
WOMAD Festival (READING in UK), SUMMER Stage (NEW YORK), SUMMER SONIC Festival (TOKYO), SZIGET Festival (BUDAPEST), FRANCOFOLIES (MONTREAL), CHENE PARK Festival (DETROIT), Festival de Jazz de ST PETERSBOURG, CALIFORNIA PLAZA (LOS ANGELES)
WOMAD Festival (ABU DHABI), GLASTONBURY Festival, MELBOURNE Festival (AUSTRALIE), MAWAZINE Festival (MAROC) …

FRANCE:
Transmusicales de RENNES, Fiesta des suds (MARSEILLE), Festival des vieilles charrues (CARHAIX), Mediterranéennes(ARGELES), Fête de l’HUMANITE (PARIS), Francofolies de LA ROCHELLE, Festival de jazz du PARC FLORAL (PARIS), RIO LOCCO (TOULOUSE) Festival SAKIFO (REUNION)

SALLES DE CONCERTS:
PARIS : Bercy, Zenith, Olympia, Cigale, Bataclan, Théatre Mogador, Alhambra Gaieté lyrique, Cabaret Sauvage etc.
LONDRES : Sheperd Bush Empire, Cargo, COLOGNE : Kolner Philarmonie FRANCFORT: Alte Oper Frankfurt, VIENNE : Vienner Konzerthaus VARSOVIE : Kongress Hall, TOKYO : BLUE NOTE

STUDIOS
PARIS: Plus 30, DAVOUT, FERBER, PALAIS DES CONGRES, MEGA, OPUS SYSTEM
BRUXELLES : ICP

DEMOS: MUSICMANIA (PARIS), BAGSHOW (PARIS)
EXHIBITIONS/ENDORSEMENTS avec les MARQUES :
DW drums & MEINL cymbales, EVANS, VIC FIRT H, KORG, MOTU, UVI

TELEVISIONS:
Taratata ( France 2 / France 4 ), Danse avec les Stars (Saisons 1 à 3)
La musicale, Le Grand Journal (Canal Plus), One Shot Not avec Manu Katché (ARTE), BBC (UK), Jam Sessions Comedy Club Zando live (France 0)

RADIOS :
FRANCE INTER: Pont des artistes, Le Fou du Roi, Pollen, FIP, EUROPE 2, NOVA : Nuits zébrées, FRANCE MUSIQUE: Un Mardi Idéal, FUN RADIO etc …
EVENEMENTS SCENIQUES, COLLABORATIONS ET PRODUCTIONS
Hommage à Jill Scott Heron ( avec Brian Jackson, Riggie Washington, Mike Clarke, Sandra N’Kaké, Ji Dru ).
Tournée Danse avec les Stars 2014, 2016, Tournée Jehro 2015/2016, Comédie Musicale Dirty Dancing 2015/2016, Féfé, Cheick Tidiane Seck, Blick Bassy,Ousmane Touré (ex Touré Kounda), llene Barnes, Asa, Juan Rozoff, Sandra N’kaké, Daby Touré, Soha, Ozlem Bu lut, Mahan M irarab, DJ Dee Nasty, Diams, DJ Gilbert (Versatile Record’s label)

ACCOMPAGNEMENT DE PLATEAUX D’ARTISTES
Abd Al Malik, Kenji Girac, Raul M idon, Micky Greene, Kool Shen, Rachid Taha, Black Eyed Peas, Oliver Cheatan,

ENREGISTREMENT BATTERIES / PERCUS AU STUDIO PROFILE ON AIR
Album de VIANNEY « Idées Blanches » ( Victoire 2016 Artiste de l’année )
Album de JEHRO « Cantina Paradise » (Victoire 2012 Album World )
Album de Likes Berry, Album de Magic System, 3° Album de Féfé,
Cyril Morin (Musique de Films):La fiancée Syrienne/ Zaïna cavalière de l’Atlas/ Capitaine des Ténèbres/ Autumn /Série Borgia; Générique THALASSA
Omar Soza ( collaboration studio )

AUTRES COLLABORATIONS
Khaled( Album Libertés), Album de Yannick Noah, Sandra N’Kaké,
Composition de musique pour le film de Léa Rinaldi « Esto es lo que hay » sorti en salle en Septembre 2015.

REALISATION ET ENREGISTREMENT AU STUDIO PROFILE ON AIR
Album du groupe Toomast « Amachal »

htpp://www.facebook.com/julientekeyan

Kiala Nzavotunga

Guitare /Chant /Kalimba 

Julien Tekeyan

Batterie/Percusions/Loops/Basse  

Au New Morning