Pascal Orvoën et son groupe Breton
Extrait musical de « Surcouf »
En résidence du 26 au 31 mars 2018
Samedi 31 mars 2018
- À Table! Breton 19h30 à la MJC « Le Studio »
- Concert de restitution 21h Le Studio à la MJC « Le Studio »
Atelier culinaire à 15h00
Menu :
-rillettes de maquereaux,Â
-kig ha farz (pot au feu breton)
pensez à apporter vos outils : économe et couteau
-far aux pruneaux
Ou Emmanuelle (secrétariat) au 01 64 91 17 80
Pour la cinquième résidence, il s’agit de Pascal Orvoën, que nous avons déjà accueilli, avec ses chants marins.
« Parler de moi ; voilà une chose que je n’aime pas et ne sais pas faire.
Nous avons tous un héritage social; le mien est celui d’un fils de marin sorti des circuits conventionnels et d’une jeunesse sur une petite ile bretonne (GROIX) où le rapport avec la nature et les fortes personnalités qui l ‘animent ne peuvent que vous renforcer et vous faire apprécier cette autre façon de voir les choses qui se meurt avec eux. Un monde de risques, de clairvoyance, où l’erreur se paye cash et la réussite est tout sauf gratuite…. le monde de la mer!
Ce monde à qui j’ai promis, en le quittant un matin pour une vie professionnelle alimentaire, d’y revenir un jour, malgré le décalage et les vérités que cela m’impose aujourd’hui.
Cet héritage m’a amené à voyager, me battre pour obtenir, à gagner et surtout à essayer de comprendre les autres et leurs différences.
L’autre grand virage de ma vie a été la rencontre de ma femme Geneviève, une violoniste comme on les aime!
Elle a su m’ouvrir les portes de ce monde qui était pour moi un autre continent, un autre langage qui, une fois sublimement associé avec mon vécu, me permettait de revivre pleinement ces instants, de mieux les comprendre et surtout, d’essayer de les partager à travers des chansons et des textes.
De cette rencontre sont nées des années de vie professionnelle où nous avons travaillé très rapidement à notre compte dans le milieu artisanal et commercial mais cela ne m’a pas apporté grand-chose de positif.
Partagé pendant trente années entre les banquiers, les politiques, les employés véreux, jubilants d’un monde où on parle argent, syndicats, lois, où le profit est règle de réussite et l’intérêt n’est que financier et individualiste…. là où le bon sens n’existe plus, là où nous en sommes!
Là où les valeurs des anciens marins, la notion de l’équipage; le «tous pour un» et le «un pour tous» a disparu dans les abîmes d’un océan que j’essaie de faire découvrir à ceux qui veulent bien l’entendre …. ».
Pascal ORVOËN